Créer une fondation sous égide, c’est bénéficier de l’expérience de la Fondation Saint Matthieu pour l’École catholique tout en répondant aux besoins d’un territoire.
« Chercher de l’argent, c’est un vrai métier », affirme Bruno Pages, président de la Fondation sous égide Saint Matthieu Isère.
Depuis sa création en avril 2016, cette structure a été conseillée par FSM Paris en matière de marketing direct afin de lever des fonds.
Aujourd’hui, grâce à cette professionnalisation, l’Isère bénéficie d’un vrai savoir-faire et ne manque pas d’imagination pour créer l’événement.
La mission principale qu’elle s’est donnée ? Aider les petites écoles isolées à se mettre aux normes et à innover pédagogiquement.
À la rentrée prochaine, c’est Loïc Tanvez, directeur interdiocésain de Reims et Châlons-en-Champagne, qui lancera sa fondation abritée.
« Beaucoup d’établissements font appel à la Fondation Saint Matthieu de façon individuelle. Grâce à notre nouvelle entité, nous allons fédérer les énergies. Faire davantage dialoguer les acteurs – associations de propriétaires, OGEC, chefs d’établissements – avec les donateurs, les parents d’élèves, les amis de l’enseignement catholique », affirme Loïc Tanvez.
En faisant des appels aux dons de façon collective, des projets plus importants pourront aussi être financés.
« Ce seront des travaux de rénovation, voire de construction mais aussi des projets pédagogiques », précise ce responsable.
Une fondation sous égide est un bon levier pour faire appel à la générosité publique. Elle permet de trouver d’autres sources de financement au-delà des familles des élèves, déjà très sollicitées.
Les 25 fondations abritées par la Fondation Saint Matthieu constituent de fait, grâce à leur maillage territorial, un vrai réseau de la philanthropie au service des écoles catholiques.
M. Broussous, ECA N° 385 JUIN-JUILLET 2018 13
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