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La Passion selon Saint Jean

Lorsque Johann Sébastian Bach (Saint Jean) est nommé au poste de cantor à Leipzig au printemps de 1723, il a pour obligation de faire exécuter une cantate chaque dimanche et chaque jour de fête. Rien n’est précisé pour ce qui concerne l’exécution d’une passion. Il trouvera pourtant le temps de composer un de ses chefs d’œuvre les plus ambitieux, une passion d’après l’évangile de Jean (Johannes-Passion).

Leipzig, en comparaison de nombreuses autres villes allemandes, a cédé très tardivement à l’établissement d’une tradition de la musique de la passion. Mais cette ville luthérienne orthodoxe extrêmement conservatrice a longtemps interdit l’exécution des « passions oratorio », c’est à dire des passions écrites de manière polyphonique avec accompagnement d’orchestre, sur le modèle de l’opéra italien.

Ce n’est qu’en 1717 que cette interdiction fut levée, soit 6 ans seulement avant l’arrivée de Bach. Successeur de Kuhnau, J.S. Bach pouvait s’appuyer sur cette tradition, ce qu’il s’empressa de faire. En effet, une passion était beaucoup plus indépendante de la liturgie qu’une cantate, non seulement en raison de sa longueur, mais aussi en raison de son caractère dramatique. Elle laissait donc beaucoup plus de liberté au compositeur et lui permettait de faire une démonstration de son art. C’est ainsi que moins d’un an après sa nomination, le vendredi saint 7 avril 1724, à l’heure des Vêpres, la Passion de Bach d’après l’évangile de Saint Jean fut représentée pour la première fois dans l’église Saint Nicolas.
A la différence de Kuhnau, Bach  ne compose pas une modeste passion « d’Église », mais utilise tous les moyens à sa disposition. C’est une de ses œuvres les plus ambitieuses, en longueur et en intensité dramatique. Pour le texte, il a la sagesse de suivre les traditions. Malgré sa promesse de ne pas écrire de musique d’opéra, Bach accentue le caractère dramatique de l’œuvre, et utilise de nombreux procédés théâtraux.

Ce qui frappe dans cette œuvre c’est son unité, son intimité et intériorité. Tout est mis en œuvre pour mettre en valeur le texte biblique. Les arias commentent ou illustrent le texte, les chorals le reprennent, tout concourt à faire de cette Passion une œuvre dramatique exceptionnelle.

Sobriété : Contrairement à la Passion selon saint Matthieu, les soixante-huit numéros (vingt dans la première partie, quarante-huit dans la seconde) de la Passion selon saint Jean se contentent de deux ariosos et sept arias, d’un chœur et orchestre uniques et des solistes moins nombreux.

Intériorité : Les sonorités sont plus rares et plus intimes. Ainsi, lors des deux points culminants de l’œuvre, Bach recourt à des instruments aux sonorités diffuses et pathétiques : luth solo et violes d’amour ou encore viola da gamba concertante.

Un chœur au cœur : Après l’Evangéliste, c’est le chœur qui a le rôle essentiel. Partenaire de l’action, c’est la turba, la foule haineuse et ironique qui, de l’arrestation à la mort du Christ, sera omniprésente. Mais c’est aussi le symbole de l’assemblée des fidèles, qui, avec les chorals et leurs mots simples, réaffirme la foi du peuple chrétien.

L’association Piacer’Canto

Le programme de cette soirée est porté par l’association Piacer’Canto qui a pour but de de promouvoir la musique chorale au profit d’œuvres caritatives. Cette volonté de chanter pour les autres anime Piacer’Canto depuis sa création  en 1992 et constitue l’une des raisons de la création de ce chœur, constitué d’amateurs qui aiment la musique  et souhaitent partager leur passion : la chance de pratiquer cet art majeur qu’est le chant choral et le faire partager au plus grand nombre.

Le chef de chœur

Depuis l’origine Piacer’Canto est dirigé par Henry Didot. Après avoir passé plusieurs années dans un choeur affilié au Pueri Cantores et poursuivi des études de trompette, Henry Didot s’est passionné pour la direction de chœur et d’orchestre. Il a suivi des enseignements et master de direction de chœur de Michel Piquemal et Jean Sourisse. Depuis l’origine du chœur, il dirige les concerts d’oratorio avec le concours d’orchestres tels que les Archets de Paris, la Sinfonietta de Paris ou l’Académie Symphonique de Paris.

 L’Académie Symphonique de Paris

Orchestre à géométrie variable, l’ensemble, géré par la compagnie Music et Arts, a été fondé par le chef de chœur Antoine Barth et le violoncelliste Jérôme Treille, afin de proposer aux chorales peu habituées à l’accompagnement d’orchestre, un outil professionnel de qualité, à la hauteur de leurs ambitions et des chefs d’œuvre qu’elles sont amenées à interpréter. Sans chef permanent, il regroupe en son sein des instrumentistes professionnels, soucieux de mettre leur art et leur technique au service de l’oratorio. Son violon solo, Valérie Beutin, a obtenu en 1988 un prix d’harmonie dans la classe de Roger Boutry au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, en 1989 un premier prix de violon dans la classe de David Erlih, ainsi qu’un 1er prix de musique de chambre dans la classe de Régis Pasquier. Titulaire d’un certificat d’aptitude, elle enseigne à l’Ecole Nationale de Musique de la Hay-les-Roses.

Les solistes
Sébastien Fournier (contre-ténor)


Très jeune, il étudie la musique et le chant au Conservatoire et à l’Université de Lyon, puis à la Guildhall School of Music and Drama of London. Il parfait sa formation en musique ancienne auprès de Gérard Lesne, à Royaumont et a chanté avec Les Musiciens du Louvre, Accentus, Les Arts Florissants … Soliste reconnu, il chante aujourd’hui avec son ensemble de musique baroque Sprezzatura.

Jean-Louis Jardon (baryton)


Il débute  à l’âge de 11 ans au sein des Petits chanteurs de Chaillot. Devenu baryton-basse, Il travaille avec J.C. Malgoire, J.F. Paillard, M. Piquemal…et aborde un large répertoire de musique sacrée. En 1990, il participe à la création et au premier enregistrement du Requiem de Pleyel puis des requiem de Fauré et Mozart. Son goût pour le lied et la mélodie le conduit également à chanter Duparc, Fauré et Schubert.

Eric Plantive (ténor)


Il commence le chant en 1995 avec la soprano américaine Corine Salon. A son répertoire : Les Contes d’Hoffmann, La Flûte Enchantée, Carmen Orphée aux Enfers, La Belle Hélène  West Side Story. Il interprète régulièrement des airs d’opéra français et italien en récital, ainsi que les grands airs sacrés.

Le récitant, Philippe Murgier

Elève du CNSAD, il  commence sa carrière de récitant en 1990 et participe à de nombreuses créations pour la voix off, l’écriture et la déclamation avec orchestre. Il conçoit des récitals, adapte ou écrit des textes qui ponctuent les œuvres musicales de programmes musicaux. Il est auteur de scénarios pour le cinéma et la télévision et donne  des récitals autour de La Fontaine.

 

 

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