Comment agit-elle ?
Le financement : un enjeu majeur
Alors que, dans le public, les frais de scolarité des futurs maîtres et enseignants sont ceux d’une inscription en Master (soit 256 € à la rentrée 2017), les étudiants des ISFEC paient des frais de scolarité annuels d’environ 1 500 €.
De plus, certains cours liés à la matière enseignée choisie ne peuvent être assurés au sein de tous les ISFEC, ce qui génère des frais de déplacement et d’hébergement pour l’étudiant.
Malgré des aides ou des bourses, c’est un problème pour nombre d’étudiants.
Cette question financière conduit chaque année des étudiants de licence à renoncer à leur parcours en ISFEC pour :
- lui préférer un parcours dans le public
- ou passer par les suppléances avant de tenter les concours internes, sans avoir été formés dans les ISFEC.
Des modalités d’actions efficaces et contrôlées
Convaincue de l’importance pour l’Enseignement catholique de pouvoir doter lui-même ses enseignants d’une formation approfondie et adéquate au moment où ils vont exercer leur mission, la Fondation Saint Matthieu a décidé de participer à son financement.
Elle s’est pour cela rapprochée de RenaSup, le Réseau National d’Enseignement Supérieur de l’Enseignement Catholique pour apporter une aide aux ISFEC (adhérents de RenaSup), leur permettant de diminuer sensiblement le coût des scolarités pour les étudiants les plus modestes.
Ainsi, dans chaque ISFEC qui le souhaite, il est proposé aux étudiants de présenter un dossier de remise des frais de scolarité. Centralisés par l’ISFEC, puis transmis à RenaSup pour une première sélection, ces dossiers sont ensuite examinés avec la FSM Formation des Maitres, en fonction de critères, notamment sociaux, établis en commun.
La FSM Formation des Maîtres reste seule juge de son engagement financier et verse à l’ISFEC la somme correspondant au total des remises accordées sur les dossiers retenus pour une année scolaire donnée. L’ISFEC fait bénéficier chaque étudiant dont le dossier a été retenu d’une remise partielle des frais de scolarité correspondant à la somme décidée par la FSM. Cette remise est conditionnée à l’attribution par l’ISFEC d’une remise complémentaire d’un montant au moins équivalent.