Dons aux écoles rurales isolées

La Fondation Saint Matthieu accorde une importance particulière aux petites écoles catholiques rurales isolées, souvent la dernière présence de l’Église dans de nombreux villages. Le  maintien de ces écoles est primordial pour les familles qui y inscrivent leurs enfants. 

École Saint-François, à Melesse (35)

La France compte environ 7 500 établissements scolaires catholiques, dont 800 petites écoles primaires. Elles sont composées de trois classes ou moins (classes multi-niveaux).

Leur budget, très contraint, est souvent inférieur à 100 000 €.  Heureusement, elles peuvent souvent compter sur l’association des parents d’élèves et les familles pour réparer comme ils le peuvent, repeindre ou bricoler… mais cet investissement humain atteint parfois ses limites. 

Ces écoles manquent des moyens financiers indispensables pour l’achat des ressources pédagogiques essentielles pour les apprentissages au quotidien. Mais elles en manquent aussi, notamment pour les projets de rénovation, souvent des besoins imprévus et urgents, une chaudière qui tombe en panne ou un dégât des eaux… Aidez-les !

Quand un projet de cette envergure se dessine et se trouve en cours de réalisation, l’imaginaire est grand. Aujourd’hui que le projet a pris forme, la réalité est à la hauteur de ce que nous avons pu imaginer et rêver. Merci aux donateurs, l’importance de leur don est primordiale pour continuer à soutenir nos investissements au service de nos jeunes.

Roula Bressange, cheffe d’établissement de l’école Maintenon jusqu’en juin 2021. 

La réussite scolaire doit être possible pour tous et la localisation d’une école ou sa taille ne doivent pas être des obstacles. C’est pour ces écoles rurales que la Fondation Saint Matthieu se bat, tous les jours, grâce à vous.

Défis À relever pour les écoles rurales

  • Défi pour l’accueil de tous. Le nombre d’habitants croît, le nombre d’élèves aussi. Les structures, en revanche, restent souvent inchangées, soit dans un mauvais état, soit trop petites pour accueillir les nouveaux élèves. 
  • Défi pour les classes uniques ou multi-niveaux. Elles rendent nécessaires l’achat de matériel pédagogique divers et varié. L’enseignant ne peut se dédoubler pour faire classe à plusieurs niveaux en même temps et doit, bien souvent, trouver des aides éducatives comme : achat d’ordinateurs, de tablettes, de manuels scolaires…
  • Défi de l’adaptation aux normes. En tant qu’établissement accueillant du public, les écoles doivent faire des travaux pour se rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite, quels que soient leur taille et leurs moyens.

L’enjeu des écoles en milieu rural est de continuer d’accueillir leurs élèves, d’en accueillir de nouveaux,  de garder des bâtiments aux normes et d’avoir le matériel nécessaire pour donner, à chaque élève, toutes ses chances de réussite. Il s’agit là de sujets essentiels pour la survie des petites écoles. 

L’inauguration de l’école s’est bien passée. Quelques donateurs et autres membres d’associations ont pu faire le déplacement. La directrice a fait visiter les classes refaites à neuf, les invités ont pu voir les nouvelles structures extérieures, ainsi que le nouveau matériel pédagogique. 
Les enfants, le sourire aux lèvres, ont chanté quelques chansons, en exposant leur joli tableau de remerciement confectionné par la classe de moyenne section.
L’inauguration fut clôturée par le verre de l’amitié et quelques gourmandises. Je vous remercie pour toute votre implication dans notre projet.

Mme Christelle Peyruseigt-Couso et Mme Nadine Saussereau, directrices de l’école Notre-Dame de l’Alliance à Salies de Bearn

Des travaux de réfection pour éviter la fermeture

À  Saint-Denis-Sur-Coise (42), un village de 675 habitants en Auvergne, l’école Saint-Joseph est la seule encore ouverte.

Aujourd’hui, afin qu’elle puisse aller au bout de ses travaux de réfection et accueillir dans de bonnes conditions ses élèves et personnels encadrants, elle ne peut compter que sur la  générosité. Sans ces ressources supplémentaires, elle risque la fermeture, ce qui serait dramatique pour les familles du village.

 Sans 45 000 € pour finir les travaux de gros-œuvre, l’école Saint-Joseph ne pourra continuer à remplir sa mission d’éducation chrétienne auprès des jeunes.

Saviez-vous que si l’école catholique existe et perdure, c’est grâce aux dons financiers et au bénévolat des habitants de la commune et des communes alentour ?

Une toiture neuve pour le préau

L’école Saint-Pierre, à Yzeure, est doit réaliser des travaux indispensables de réfection de son préau. Lourdement endommagée par la météo hivernale, sa toiture menaçait de s’écrouler.  

À  la suite de cette dépense imprévue, les ressources de l’école de 80 élèves étaient fortement entamées. Les moyens manquaient pour renouveler le mobilier des maternelles et équiper les primaires en matériel informatique indispensable. 

La Fondation Saint Matthieu et sa fondation abritée Auvergne ont donc accordé à Saint-Pierre une aide Territoire de 5 000 € grâce à votre générosité. Les élèves sont aujourd’hui en sécurité dans leur école et peuvent y travailler dans de bonnes conditions.

L’écoleLa vie des villages

Dans de nombreux territoires, l’école catholique est au cœur de la vie des villages. Les familles locales l’ont fréquentée de génération en génération et tous y sont attachés. Chacun selon ses moyens, parents, grands-parents, lui consacre de son temps et participe activement à son entretien.

Quant aux commerçants, aux entreprises ou aux élus, ils sont conscients que si ces écoles ferment, c’est une partie de leur attractivité qui disparaît. Laisser les jeunes familles partir ou s’installer ailleurs pour y scolariser leurs enfants, c’est prendre le risque de voir dépérir le village dans son ensemble.

Enfin, c’est une chance pour l’Église locale. Dans des paroisses qui comptent souvent plusieurs dizaines de clochers, où les églises n’ouvrent plus que rarement, l’école catholique est l’un des derniers lieux d’annonce de la foi chrétienne. 

Des défisRéussis dans les territoires 

Début 2022, huit projets territoires ont été financés par la Fondation Saint Matthieu et ses fondations sous égide.  À  l’école Notre-Dame, à Longny-au-Perche (Orne), les difficultés financières ont longtemps empêché tout investissement. Aujourd’hui les besoins sont nombreux et souvent urgents : rénovation des sanitaires, aménagement d’une salle de rangement, remplacement de fenêtres, étanchéité de la toiture… Un lourd investissement de 170 000 € pour cette école de 50 élèves. La priorité a été donnée à la réfection du bloc sanitaire, devenu insalubre, pour un coût total de 70 000 €. Grâce à la Fondation Saint Matthieu, qui a accordé une aide de 15 000 €, les travaux ont pu démarrer rapidement.

Dans l’Aveyron et le Lot, trois écoles ont obtenu 15 000 € d’aides pour leurs travaux dans le cadre du programme Aides Territoires de la Fondation Saint Matthieu :

  • l’école Saint-Paul, à Rodez, pour la création d’un self service;
  • l’école Saint-Michel, à Camarès, pour la rénovation de ses fenêtres;
  • l’école Saint-Joseph, à Salles-la-Source, pour équiper la cour d’un nouveau jeu.

Dans la Loire, l’école Saint-Isidore, à Sorbiers, a reçu deux subventions de 5 000 € pour rénover la toiture de la classe maternelle, par la Fondation Saint Matthieu et sa fondation locale pour la Loire.

Les exemples sont nombreux, les écoles rurales comptent sur la Fondation Saint Matthieu pour les aider et nous, nous comptons sur vous pour les aider !  Chaque don compte.

Avec vous Je soutiens les jeunes

Les autres actions Soutenues par la fondation